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Avis Lecture : Morteterre (T.1)

Photo du rédacteur: Maxence GrimontMaxence Grimont

DerniĂšre mise Ă  jour : 8 nov. 2021


Salut les ursidĂ©s ! đŸ»


J'ai lu Morteterre, de François Thiery, en autoédité !


Morteterre est le premier tome de la saga de La Malédiction des Quarte-Terres, se déroulant dans un univers de Dark Fantasy dont le monde, Qùta, a plongé dans le chaos des siÚcles plus tÎt, lorsque de terribles malédictions se sont abattues sur les quatre continents.

La terre de Tesh vĂźt disparaĂźtre toute son eau en l’espace d’une nuit, condamnant Ă  la mort presque tout ĂȘtre qui y vivait.💧 Sur Kenor, des vents Ă  nuls autres pareils dĂ©truisirent tout, arrachant les rĂ©coltes et les chairs des os. 💀 Sur le continent d’Ân, plus aucun feu ne pouvait naĂźtre et les hivers y Ă©taient mortels. đŸ„¶ Enfin, dans la contrĂ©e de Hmar, la malĂ©diction fut plus terrible encore. LĂ , tout ce qui Ă©tait amenĂ© Ă  naĂźtre ne connaĂźtrait pas la « vraie mort », condamnĂ© Ă  pourrir lentement tout en gardant son Ă©tat de conscience.đŸ§Ÿâ€â™€ïž


Pour tous, ces malĂ©dictions signifiaient cĂŽtoyer la folie et la peur. Pourtant, personne ne connaissait l’origine de cette malĂ©diction et encore moins comment la stopper.


Heureusement, dans chaque nation, certains ĂȘtres Ă©taient dotĂ©s de dons pour leur permettre de lutter. Ainsi, les Porteuses de Flamme apparurent, seules personnes capables d’embraser quoi que ce soit sur la Terre sans feu.

Afin de rĂ©pondre Ă  ces interrogations aux enjeux colossaux, un guerrier du Kenor et une Porteuse de Flamme de Ân enquĂȘtent secrĂštement dans le royaume de Hmar, surnommĂ© Morteterre.


đŸ”„đŸ”„đŸ”„


Le scĂ©nario de ce premier tome est trĂšs bien ficelĂ©, avec des personnages principaux attachants. On se prend au jeu de l’enquĂȘteur avec Fingar et Mylia dans ce court roman au style fluide et dĂ©taillĂ©, et dont l’intrigue exploite bien les peurs et faiblesses de ces deux jeunes protagonistes face Ă  l’ampleur de la tĂąche qui leur a Ă©tĂ© confiĂ©e. Le format choisi offre des chapitres courts au rythme effrĂ©nĂ©, entre combats et secrets, qui nous tiennent en haleine jusqu’à la derniĂšre page.

Cette Ɠuvre reprĂ©sente, Ă  mon humble avis, une petite pĂ©pite de l’autoĂ©dition. J’ai hĂąte de voir paraĂźtre la suite, L'Ăźle des vents, normalement Ă  paraĂźtre fin 2021 !


Sur Amazon (8,44 €).


Voici la 4Ăšme de couverture :

"Il y a bien longtemps de cela, si longtemps que nulle archive de pierre ou de parchemin n’en a conservĂ© la date exacte, quatre terribles malĂ©dictions s’abattirent sur QĂąta, les Quatre-Terres, notre monde. Sur Tesh, la Terre-Continent Nord, toute l’eau disparut : les lacs, les riviĂšres furent dessĂ©chĂ©es en une nuit. Plus jamais la pluie ne tomba. Les plantes moururent, puis les animaux, et finalement presque tous les hommes. Sur Kenor, au centre, des vents terribles se mirent Ă  souffler sans relĂąche, arrachant les arbres, dĂ©truisant les rĂ©coltes. Les survivants furent condamnĂ©s Ă  vivre dans des grottes ou des chĂąteaux de pierre, et ne purent plus rien cultiver. Beaucoup perdirent l’esprit Ă  force d’entendre sans cesse souffler les vents, nuit et jour. Sur Ân, Ă  l’ouest, tous les feux s’éteignirent. Il devint impossible d’allumer le moindre foyer. Les hommes qui y vivaient ne pouvaient plus se chauffer, s’éclairer, forger des outils. La nuit devint emplie de peur, l’hiver dĂ©cimait les plus faibles. Mais Ă  Hmar, Ă  l’est, ce fut plus terrible encore. Les hommes ne mouraient plus. Ils restaient conscients jusqu’à ce que leur corps se dĂ©sagrĂšge. Nulle blessure, nulle maladie ne les abattait. Mais la gangrĂšne les rongeait et leur corps tombait en morceaux pourrissants alors qu’ils vivaient encore. Beaucoup devenaient fous ou tentaient par tous les moyens de mettre fin Ă  leur existence en dĂ©truisant leur propre corps. Les malheureux Non-Morts, comme on les appelait, Ă©taient souvent chassĂ©s de leur village et de leur famille, par crainte et par dĂ©goĂ»t. Les noms des quatre Terres-Continents ne sont plus guĂšre employĂ©s aujourd’hui. On les appelle la Terre sans Eau, l’üle des Vents, la Terre sans Flammes, et la Terre sans Mort, ou encore Morteterre. Avec les siĂšcles, les populations qui y habitaient se refermĂšrent lentement sur elles-mĂȘmes, et seuls quelques marchands naviguent encore de l’une Ă  l’autre, principalement entre Ân et Kenor. Morteterre s’enfonça dans un isolement complet.Tout cela, tous les habitants de QĂąta le savent. Ils savent aussi que les Quatre MalĂ©dictions furent terribles, mais pas totales. Sur Ân, la Terre sans Flammes, on s’aperçut que certaines femmes avaient gardĂ© le don d’allumer le feu. Elles furent appelĂ©es les Porteuses de Flamme, et leur pouvoir grandit. Et le peuple de Ân reprit courage et retrouva peu Ă  peu une vie presque normale. Il n’oubliait pas les Quatre MalĂ©dictions, mais il avait rĂ©ussi Ă  s’en accommoder. Et les Porteuses de Flamme acquirent influence, richesse et sagesse, et se plongĂšrent dans les archives du passĂ©, afin de tenter de comprendre l’origine des MalĂ©dictions. Et avec le temps, ce qu’elles parvinrent Ă  dĂ©couvrir leur redonna espoir. Le temps oĂč les Quatre MalĂ©dictions seraient levĂ©es approchait."

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