"Le monde court à sa perte. L'envahisseur est le plus fort.
L'espoir réside dans un projet top secret , le premier vrai vaisseau spatial terrien.
A travers une galaxie encore inexplorée par l'espèce humaine, une fine équipe, investie d'une mission vitale, se doit de trouver de l'aide, dans l'espoir de pouvoir retourner sur Terre un jour."
Voici, en quelques lignes, le synopsis de ce court roman autoédité de 159 pages, par Stéphane MICHALCZYK.
2120 : Alors que la Terre entière est tombée au moins des Exo, une région résiste encore et toujours à l'envahisseur extraterrestres. L'Europe, abritée par un bouclier inviolable, tâche de résister à l'ennemi et aux dissensions internes. Alors que les instances militaires présentent le dernier espoir de l'humanité, leurs plus hauts représentants sont balayés dans une série d'attentats à la bombe orchestrés par les pro Exo. La chaîne de commandement est décapitée et plus personne ne sait à qui il peut faire confiance. N'écoutant que son courage, le lieutenant Michalak répond à l'appel du devoir pour diriger le plus puissant vaisseau de la flotte terrienne, destinée à explorer l'univers à la recherche d'alliés et d'autres mondes habitables pour rebâtir.
Le rythme de l’intrigue est effréné voire précipité, ce livre faisant près de 160 pages alors que son histoire aurait pu s’étaler sur le double, prenant alors le temps de développer à la fois l’intrigue et les personnages. Les situations et dialogues sont trop stéréotypées pour être naturels. Ce livre reflète plutôt le travail d’un adepte de la science-fiction télévisée - les descriptions faisant énormément appel au visuel et oublient complètement les autres sens - et non celle d’un lecteur, le catégorisant comme premier jet, soit d’un scénario, soit d’un roman fini. De plus, la syntaxe et les règles basiques de la ponctuation ne sont pas respectés.
La trame de fond, si elle n’est pas mauvaise, a été maltraitée par l’auteur qui a succombé à la facilité en balayant du revers de la main le travail minutieux, qui exige de reprendre encore et encore chaque chapitre – à l’instar d’un forgeron qui martèle et repasse à la forge le matériau brut pour éliminer les impuretés et former des intrications parfaites entre chaque molécule –, labeur nécessaire à l’aboutissement d’une œuvre aboutie.
Ce roman ne saurait être parachevé sans une reprise en seconde édition, que je recommande à l’auteur.
7,37 € sur Amazon.
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